Au cœur des rivières tumultueuses du Québec, résonne encore aujourd’hui l’écho puissant de la drave. Jadis pilier de l’industrie forestière, le transport du bois par flottage a marqué une ère révolue, s’achevant définitivement en 1995. Aujourd’hui, la seule chose qui subsiste du métier de draveur, c’est la mémoire de ceux qui l’ont vécu.
Le court-métrage, intitulé Mémoire de Draveurs , nous transporte au cœur de cette époque légendaire. À travers des images d’archives et des témoignages émouvants, il célèbre la bravoure et la résilience des draveurs. Pour ces hommes, comme l’exprime Éloi St-Amour, la drave était bien plus qu’un métier, c’était une passion : « le plus beau métier du monde ».
Cependant, dans le souvenir de cette vie d’aventurier, au cœur d’une beauté sauvage, se cache aussi le drame de sa fin définitive. Gilles Corbin, dans un témoignage poignant, se rappelle la triste réalité méconnue de tous les travailleurs ayant abruptement perdu leur emploi.
Mémoire de Draveurs n’est pas simplement un court-métrage, mais plutôt un hommage vibrant à une époque où l’homme et la nature étaient étroitement liés. Cette rétrospective captivante de la drave au Québec nous plonge dans un monde où chaque image raconte une histoire, où chaque témoignage évoque un souvenir précieux de cette industrie emblématique.
